Mary Mann

Vous ne voudriez pas vous louper, hein ?

Quand on souffre au travail, qu’on y est malheureux, la première solution semble la fuite. Et on pense souvent à une reconversion. Mais est-ce une fausse bonne idée ? Est-on vraiment au clair avec nos motivations et la situation ? Va-t-on pouvoir  concrétiser ce projet ? Envisager une reconversion sans travailler sur soi au préalable, comporte des risques. Découvrez quels sont les trois risques de foncer tête baissée sans travailler sur soi d’abord.

Transcription

« Bonjour, c’est Mary Mann.

Aujourd’hui, je vais vous parler des trois risques d’effectuer une reconversion professionnelle sans travailler sur soi au préalable, sans travail thérapeutique.

Une petite présentation d’abord, je suis Mary Mann, j’accompagne les salariés et les entrepreneurs qui veulent être bien dans leur tête et dans leur job.

Je les aide à sortir d’une impasse, dépasser leurs croyances limitantes et leurs émotions négatives, et à trouver leur place au service du monde. Afin qu’ils retrouvent plaisir, sens et performance dans leur activité professionnelle.

Bien, alors…

Quels sont les trois risques d’une reconversion professionnelle sans travail sur soi ? 

 

Le premier risque : se tromper de solution

 

Le premier est assez évident. C’est-à-dire que vous allez d’abord peut-être vous tromper de solution.

Forcément quand on n’est pas bien dans un travail, dans un métier… A un moment donné, si on vit une situation qui nous gonfle, qui se répète et qui est très pesante, quelle qu’en soit la raison…

On va avoir naturellement envie de s’extirper de ce contexte conflictuel, lourd, négatif… Qui nous pompe de l’énergie.

C’est naturel, c’est humain. Personne n’aime souffrir.

Et on va avoir naturellement, une envie de rejet, de fuite ! Pour se préserver.

Pas de jugement de ma part. C’est tout à fait louable, naturel. C’est ce qu’on a envie de faire en premier.

Le problème…

C’est ce que je vois souvent chez mes clients, des personnes qui finalement ont l’impression d’être au pied du mur.

Dans le sens qu’elles se disent : « Ça ne va pas du tout ! Faut que je change de travail ! »

Et finalement… Au bout de quelques séances de thérapie avec moi. Elles se rendent compte – dans environ 60-80% des personnes, donc c’est quand même assez conséquent – que finalement, eh bien, elles ne veulent pas tant changer de métier que ça. Pour X et X raisons.

Puisque se reconvertir demande beaucoup de volonté, de temps, d’argent, d’énergie.

Si vous avez des enfants en bas âge, si vous avez des prêts à rembourser, des choses comme ça…

Les personnes ont souvent des freins, des blocages, qu’elles ne sont pas forcément prêtes à dépasser. Puisque c’est beaucoup dans la tête.

En tous cas, chacun en est là où il en est. Et souvent, changer de métier n’est pas forcément la première motivation des personnes !

Ce qu’elles veulent c’est simplement être bien dans leur travail ! Pouvoir s’épanouir professionnellement.

Mais le raccourci, c’est souvent : « Bon ben je me casse, je n’en peux plus ! ».

Donc ce n’est pas forcément la bonne solution.

Et pour trouver la bonne solution pour soi, je vous conseille fortement de travailler sur vous en première intention.

Parce que toute votre personnalité, elle est structurée par rapport à votre HISTOIRE, par rapport à votre VÉCU.

Et vous avez pris, comme un linge qu’on repasse, des mauvais plis.

Vous avez pris certaines attitudes par rapport à telle situation, telle réaction. Vous avez un terrain émotionnel qui est ce qu’il est.

Vous pouvez avoir tendance à être triste facilement, atteint si on vous critique. Vous pouvez avoir des tas de dysfonctionnements, des réactions émotionnelles qui vont vous entraver, vous impacter dans votre relationnel avec les autres.

Ça c’est une première chose. Et vous avez tout un tas de croyances qui font que vous êtes formaté d’une certaine manière.

Et qui vont vous empêcher de voir les choses différemment.

Votre réalité est complètement déformée bien souvent. Il y a une distorsion entre ce qui est vraiment et ce qu’on interprète de la réalité.

C’est pourquoi, vous risquez fortement de vous tromper de solution, si vous ne faites pas un travail sur vous pour analyser concrètement :

  • ce qui ne va pas,
  • vous fait du mal dans votre travail,
  • et s’il y a un écho avec votre histoire personnelle,
  • s’il y a quelque chose qui se répète

(je vais prendre un exemple dans quelques instants pour bien vous éclairer dans mon propos)

Donc si vous ne faites pas ce travail en introspection d’abord, de vous dire : « Bon là ça ne va pas du tout, mais est-ce qu’il n’y a pas quelque chose finalement chez moi qui me fait voir les choses de cette manière, ou qui provoque la situation, au final qui dégénère… Si je n’ai pas une façon de me comporter qui peut attirer les mauvaises personnes… »

On retrouve ça dans le harcèlement. Quand les harceleurs s’attaquent à des proies qu’ils détectent, qui sont réceptives. Si vous avez tout de suite une attitude où on voit qu’il n’y a pas de faille ou pas de prise – en tous cas pour ce type de profil – eh bien ils ne viennent même pas vous embêter. Ca ne marche même pas.

Et, voilà, tout ça ce sont des choses très subtiles. Et c’est vraiment dans votre façon d’Etre, qu’il y a peut-être des choses à revoir, où vous allez finalement vous dire : « Finalement, ça va beaucoup mieux dans ma tête, et mon travail je n’en changerai pas, ça va très bien. J’ai pris de la distance, du recul. Et puis tel problème ne m’atteint plus ! »

Vous voyez ? C’est très simple.

Et c’est vraiment beaucoup moins coûteux en finance, en énergie, en temps, que de changer radicalement de métier et se reconvertir.

Et finalement, de fuir un problème.

Comme exemple, de cette première erreur (se tromper de solution).

Je pense à une cliente clairement en burn-out, qui n’avait pas trouvé de solution chez un psychiatre pendant un an (il avait surtout une solution médicamenteuse pour « tenir le coup »).

Et elle parlait, parlait, mais elle voyait bien que ça ne suffisait pas, elle n’arrivait pas à sortir de ses schémas qui faisaient qu’elle était en burn-out.

Et quels étaient ces schémas ? Eh bien :

  • d’être perfectionniste,
  • de toujours faire mieux,
  • d’avoir absolument la reconnaissance de l’autre,
  • d’être irréprochable donc d’en faire des tonnes et des tonnes… Même au delà de ce qu’on pouvait lui demander.
  • Et de laisser un abus se faire. C’est-à-dire, qu’elle ne savait pas dire NON.

Ce schéma là, il était hérité de son enfance.

Elle avait connu un système familial extrêmement toxique qui avait formaté ce comportement-là.

Il y a avait beaucoup de violence psychologique et même physique. C’était extrêmement marqué chez elle.

Et donc elle revivait quelque chose vraiment à l’intérieur, constamment, ce même système, cet engrenage infernal, à chaque fois de se pousser à l’épuisement pour satisfaire toutes les demandes et qu’il n’y ait jamais de reproches…

Voilà pour cet exemple…

Mais pour finir sur cette personne, elle a travaillé avec moi. Et elle a eu rapidement des améliorations sur :

  • sa capacité à dire NON,
  • à se positionner,
  • donc à ne plus se faire abuser,
  • ni se surcharger de travail.

Cette amélioration était déjà très notable et bien pour elle. Car elle a pu prendre de la distance et s’affirmer, ne plus tout accepter à n’importe quel prix.

Et puis, à un moment donné, quand elle a vu que c’était inextricable et qu’il n’y aurait pas d’améliorations au niveau hiérarchique.

Elle a pu se casser ! Elle a PU le faire, dire STOP ! Elle n’avait jamais réussi avant.

Elle a pu s’autoriser à être en arrêt maladie. Elle n’arrivait jamais à le faire non plus éthiquement, elle ne se sentait pas le droit d’être en arrêt de travail, alors qu’elle était vraiment épuisée.

Donc elle a réussi à l’accepter, à « s’autoriser à ».

Et dernier point, cerise sur le gâteau, elle a carrément pu démissionner, et elle a trouvé mieux !

Dans son nouveau travail, elle a pu affirmer ses demandes à l’embauche. Dire : « Moi, c’est ok mais à tel salaire et avec tel avantage ».

Donc, vous voyez on passe d’un schéma de victimisation, de vulnérabilité, d’une personne dans l’effacement qui se laisse abuser…

A une personne – quelques séances plus tard –  qui devient pro active, affirmée, qui a plus d’estime d’elle-même, qui se fait respecter d’avantage, et qui fait des choix différents.

Parce qu’elle s’en donne le droit. Avant, c’était impossible dans sa conception des choses.

Aujourd’hui elle est toujours dans le même métier mais dans une autre entreprise, alors qu’elle envisageait de se reconvertir quand elle est arrivée dans mon cabinet !

 

Le deuxième risque : se tromper de projet

 

Le deuxième risque est de vous tromper de projet professionnel.

Je m’explique.

Quand vous avez une envie de reconversion, de vous casser de votre job.

Si vous êtes dans les mêmes limites de comportement, que vous n’allez pas briser vos croyances limitantes, votre façon de penser, de tout ce qui est possible pour vous, votre aptitude à dépasser vos limites…

Vous allez vous cantonner à quelque chose que vous connaissez finalement.

Vous resterez dans une version bridée de vous-même, qui ne sera probablement pas aussi ambitieuse que ce que vous auriez aimé faire, ou pu concevoir si vous aviez fait sauter vos œillères et vos barrières intérieures.

Donc, si vous ne faites pas un travail thérapeutique au préalable pour déconstruire tout ce qui vous bride depuis toujours (qui vous a peut-être amené à choisir votre métier actuel par défaut et donc à ne pas oser aller vers une autre carrière, à ne pas oser réaliser certains rêves, vous mettre en avant etc.),…

Si vous avez plein de casseroles personnelles, si vous ne les lâchez pas, que vous ne changez pas de costume et que vous restez dans les mêmes sabots :

 

Vous n’aurez pas la possibilité de RÊVER PLUS GRAND

Le troisième risque : procrastiner éternellement

 

Le troisième risque est celui qui pose beaucoup de soucis à pleins de personnes qui ont envie de changer de vie, de travail…

C’est la procrastination !

La procrastination est un mot un peu compliqué pour dire « la non-action », le fait de différer sans arrêt, de ne pas passer à l’étape d’après, de ne pas avancer, de ne pas CONCRETISER son projet dans la matière.

Si vous ne faites pas un travail thérapeutique sur vous, vous risquez fort (comme je l’ai connu moi-même, jusqu’à ce que je fasse un travail sur mes peurs et sur mes fonctionnements pour regarder la réalité en face, et les dépasser).

Eh bien, je serais restée au stade du rêve. Et de l’inaction.

C’est-à-dire, que je me serais cantonnée à me lamenter dans ma vie professionnelle, je me serais toujours plainte, et je n’aurais jamais rien changé à ma vie !

La procrastination, j’ai envie de vous dire : c’est votre ENNEMI n°1 !

Et derrière tous ces 3 points que j’ai énoncé finalement, votre ennemi n°1 c’est votre MENTAL.

Je vais développer ce point dans une autre vidéo pour vous expliquer finalement, ce qui fait que vous ne passez jamais à l’action !

Et qu’est-ce qui se cache derrière vos peurs ? Je vais développer car la peur n’est qu’une émotion, c’est la résultante de quelque chose…

Je ne vais pas vous en dire plus pour l’instant.

Voilà ces trois points. Je résume les 3 risques de faire une reconversion sans travail sur soi au préalable :

  1. vous tromper de solution
  2. vous tromper de projet (s’il s’avère que vous avez vraiment besoin de changer de métier et de vous reconvertir)
  3. rester dans la procrastination

Je vous laisse méditer tout ceci et je vous dis à très bientôt ! »

Ainsi, quand on pense à une reconversion, le meilleur conseil pour y voir clair et vous permettre de sortir du rêve, est de vous faire accompagner. Comprendre vos vraies motivations, prendre conscience de vos blocages et les lever, quel est le changement réellement souhaité… Tout cela vous aidera à avancer. Voir la situation objectivement et cesser de croire tout ce que votre mental vous raconte, vous permettra d’agir avec pertinence pour plus d’épanouissement professionnel.

 

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mm[@]marymann.fr 

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