Mary Mann
Entendez-vous ?
Avez-vous déjà pris conscience que vous êtes le fruit d’une longue lignée venue du fond des âges ? Ce lien transgénérationnel qui vous unit à vos ancêtres s’étire jusqu’aux origines de l’humanité… Ressentez-vous parfois des attirances viscérales pour certaines choses, sans véritable raison ? Souffrez-vous de blessures émotionnelles exacerbées qui ne trouvent pas vraiment d’origine dans votre vie ? Vous êtes-vous déjà interrogé sur vos ancêtres et avez-vous parfois constaté des similitudes de comportement ou dans vos choix de vie ? Si votre conscience n’a pas toujours les mots pour l’expliquer, votre corps lui, se souvient…
Vous arrive-t-il d’avoir des émotions qui soudain vous submergent plus que de raison face à un événement ? Comme si cela venait toucher quelque chose de profond qui ne vous appartient pas ? Vous avez l’impression que quelqu’un d’autre pleure à travers vous, que quelqu’un d’autre a peur… Cela vous secoue, cela vous dépasse et se répète à chaque nouvelle situation similaire !
Ou avez-vous des attirances pour quelque chose, que ce soit un pays, une activité ? Et vous ne savez pas d’où ça vient, c’est plus fort que vous !
Avez-vous des intuitions très fortes sur votre famille, des secrets que vous percevez comme au travers d’un rideau que vous ne parvenez à ouvrir ? Mais c’est là et vous le sentez en vous sans pouvoir l’expliquer !
J’ai toujours été passionnée de généalogie. Ces fragments d’histoire exhumés qui revivaient le temps d’une lecture aux archives, ouvraient les portes de mon imagination. En même temps qu’un vortex magique dans l’espace-temps.
Ce lien aux ancêtres m’a toujours émerveillée…
Vous avez vu Avatar ? Vous vous souvenez de l’arbre blanc des ancêtres ? Votre corps, vos souvenirs, c’est un peu comme cet arbre sacré dans Avatar. Si vous prêtez l’oreille et écoutez votre corps, vous pouvez entendre vos ancêtres vous parler… Leur histoire est là, vous avez une base de données génétique et émotionnelle incroyable en vous !
Mon cas personnel
J’ai envie de vous raconter un peu de mon histoire…
1- J’ai toujours été attirée par la Hollande, pourtant, à mon grand désarroi, je n’y ai jamais mis les pieds. Curieux, non ? A l’adolescence, c’était même bien plus fort que cela : j’éprouvais de la NOSTALGIE pour ce pays que je ne connaissais pas.
J’en avais presque un trou au cœur.
A l’époque, je savais juste que mon grand-père maternel était belge mais je n’avais pas conscientisé que j’avais des origines flamandes. Plus tard, j’ai remonté ma « branche » et là, j’ai pu grâce à internet, trouver que le berceau du patronyme de mon grand-père était à Sneek (province de la Frise), tout au nord de la Hollande… Etrange, non ?
2- J’ai toujours été attirée par la Scandinavie. L’appel a toujours été très fort. Je m’y sens chez moi. La culture, les légendes, les paysages… Tout m’a toujours parlé au cœur. Et j’ai toujours eu l’intime conviction que j’avais un lien avec ces pays du Nord.
Physiquement, c’était un peu une évidence aussi…
Et puis un jour, lors d’un soin chamanique de recouvrement d’âme que j’ai reçu, je suis partie en transe.
Là, j’ai eu des visions incroyables. Je suis partie en voyage au travers des brumes du temps. Soudain, les brumes se sont écartées et là j’ai vu un drakkar ! Puis j’ai eu d’autres informations que je ne relateraient pas ici.
En résumé, j’ai eu la révélation que j’avais des ancêtres vikings et que je portais une mémoire familiale liée à leurs invasions.
Bien des années plus tard, j’ai effectué un test génétique.
Et vous savez quoi ?
Il est non seulement venu détailler mes ascendances hollandaises, mais ce test m’a aussi apporté une autre information fascinante. Mon ADN mitochondrial maternel est le même que celui de la première chef guerrière viking retrouvée en Suède. Nous partageons une ancêtre commune il y a 10 000 ans.
Sa tombe somptueuse a été trouvée en 2017 sur l’île de Bilka. Les guerrières vikings de cette importance étaient des guides et elles étaient toujours associées aux esprits, à la magie, la divination… Je trouve ce détail fascinant sachant que je pratique le chamanisme et que je sais que ce don me provient de ma lignée maternelle. Mon arrière grand mère était sage-femme dans son village et elle faisait des onguents aux plantes… J’ai même appris que cette femme très pieuse avait soigné des ouvriers malades de la grippe espagnole dans l’église du village, sans tomber malade elle-même.
Mais j’ai aussi demandé à mon père de faire ce test et il s’avère qu’il a 5% d’ADN Scandinave. Effectivement, les vikings ont aussi envahi les Flandres françaises d’où venait sa mère…
Bref, il y a bien du viking en moi. Comme quoi… mon corps le savait.
De mes ancêtres Hollandais, il me reste la passion pour leur grand chapeau noir, la peinture flamande, et mes 1.78 m. Quant à mes ancêtres Scandinaves, j’en ai hérité une fascination pour les aurores boréales ainsi que pour la mythologie nordique et qui sait… de ce don pour le chamanisme ?
En plus, on m’a toujours prise pour une hollandaise ou une Suédoise en vacances ! LOL.
Bon, difficile de trouver des chapeaux noirs à grands bords aujourd’hui, j’ai fait avec ce que j’ai trouvé ;-)…
Nous héritons bien des traumatismes des générations passées…
… et ce sont les gènes qui les transmettent. (vu sur www.atlantico.fr)
Des expériences récemment menées sur des souris par une équipe de chercheurs de l’université d’Atlanta ont mis en évidence le fait que des événements traumatisants provoquaient des modifications sur l’ADN observé dans leur sperme, et avaient des effets sur le cerveau et le comportement des générations suivantes.
D’après le professeur Marcus Pembrey, du University College London, ces découvertes sont transposables aux hommes.
Cela me rappelle d’ailleurs un autre constat il y a quelques année, aux Etats-unis… A New York, de nombreux enfants nés fin 2001, début 2002 souffraient d’un stress post-traumatique qui a d’abord été inexpliqué.
Puis les médecins ont fait le rapprochement : leurs mères ayant vécu les événements traumatiques du 11 septembre 2001 alors qu’elles étaient enceinte, l’information de danger de mort s’est transmise au bébé qui en a développé un stress viscéral inconscient, un stress transgénérationnel.
L’impact plus fort venant de la mère a d’ailleurs été prouvé il y a une vingtaine d’années : l’information parentale n’est pas égale ; elle est généralement plus favorable à la transmission des caractères de la mère que de ceux du père.
A quel point sommes-nous façonnés par ce qui nous a précédé ?
Pierre Robertoux* nous explique :
« Nous sommes influencés culturellement. Mais nous le sommes de multiples façons. Pour cela je vous citerai une autre étude, qui a mis en avant un mécanisme différent mais a abouti à un résultat analogue.
Des souris ayant subi une carence alimentaire et ayant été soumises à un stress apprennent mal. Même bien nourrie, leur progéniture apprend mal, et cela pendant deux générations. Que s’est-il passé ? Les grand-mères mal nourries n’ont pas donné de soins suffisants à la progéniture.
De ce fait, cette dernière présente des performances cognitives faibles. Mais ces mêmes souris ne savent pas donner les soins nécessaires aux petits qui, de ce fait également apprennent mal. Linda Crnic, qui fit cette expérience il y a voici trente ans, observa des conséquences des privations et stress infligés à une souris pendant trois générations.
Il n’y a pas que les mécanismes génétiques ou épigénétiques qui nous aident à nous souvenir des ancêtres. »
Eh oui, il y a aussi tous nos comportements, nos croyances…
Qui est Pierre Robertoux ?
*Pierre Roubertoux est professeur de génétique et de neurosciences à Marseille. Il a créé et dirigé le laboratoire « Génétique, neurogénétique, comportement » du CNRS et a travaillé au laboratoire « Génomique fonctionnelle, comportements et pathologies » du CNRS, à Marseille. Il mène aujourd’hui ses recherches au sein du laboratoire de génétique médicale de l’Inserm. Ses travaux sur la découverte de gènes liés à des comportements lui ont valu le prix Theodosius Dobzhansky, aux États-Unis.
J’avais d’ailleurs vu il y a quelques années une étude fort intéressante de deux chercheurs en Scandinavie qui avaient la même conclusion.
Si ma mémoire est bonne, ils avaient remarqué que les jeunes filles portaient la mémoire traumatique d’événements marquants, quand ceux-ci leur arrivaient principalement avant la puberté, et que l’information était transmise sur 3 générations parfois 4 (si le traumatisme était très fort).
Quant aux garçons, c’était la période de la puberté qui était déterminante, et de même, l’information était encodée quelque part dans le génome et transmise à la descendance sur 3 ou 4 générations.
Si je me souviens toujours bien, ils avaient étudié le cas d’une femme en surpoids dont les ancêtres avaient souffert de famine. Son corps était ainsi programmé pour garder et optimiser la nourriture même si elle avait suffisamment à manger !
Regardez aussi la tribu des Apaches dont Geronimo était un grand leader. A leur grande époque, avant d’être intégrés de force dans la société américaine et que leur mode de vie soit totalement remis en question, les Apaches avaient une endurance à toute épreuve.
Ils parcouraient des kilomètres chaque jour, telles des gazelles sous un soleil de plomb, dans un milieu désertique, avec très peu d’eau (durant leurs expéditions, ils tiraient principalement leur eau grâce aux plantes du désert qu’ils connaissaient très bien). Ils n’avaient bien souvent qu’un peu de viande séchée comme nourriture pour plusieurs jours.
Mais cela ne les empêchaient pas de parcourir des distances incroyables ! Cela faisait d’ailleurs parti du rite d’initiation des jeunes hommes en plus de la quête de vision de leur animal de pouvoir…
Aujourd’hui, ils n’ont plus du tout ce mode de vie très rude et leur corps a malgré tout gardé la mémoire d’un métabolisme ultra performant, optimisant la moindre calorie ingérée. Résultat : leurs descendants sont TOUS en surpoids ou pire : obèses !
Observez votre famille et observez-vous
Nous sommes le fruit de 2 guerres mondiales, la plus vieille remontant à seulement 100 ans. Nos arrière-grands parents ont fait cette guerre, beaucoup y sont morts tragiquement. Nos grands parents ont connu cette guerre dans l’enfance, traversé des périodes violentes, dures, ont pu souffrir de la misère, de la faim être déracinés…
La crise de 1929 est aussi passée par là et a pu laisser sa marque de faillite et de honte sur certaines lignées… Si vous êtes adulte aujourd’hui, vous êtes justement la 3ème ou 4ème génération.
Peut-être sentez-vous encore dans vos tripes la peur des soldats au moment d’aller à l’assaut en 14 sous le vacarme tonitruant des bombes allemandes ? Fondez-vous en larmes de manière inexpliquée devant les documentaires reparlant de ces deux terribles conflits mondiaux ?
Auriez-vous un ancêtre qui a souffert du gaz moutarde et qui en est mort après la guerre ? Et que cela vous fait mal respirer sans raison ? Que dire sur les camps de concentration… Peut-être que certain(e)s de vos ancêtres se sont retrouvés orphelins ou veuves de guerre et que vous portez leur blessure d’abandon… Ou encore un de vos ancêtres a fait faillite et de ce fait vous interdit inconsciemment de prospérer…
Tant de traumatismes jalonnent notre histoire de famille !
Comment s’en libérer ?
Pour avoir vécu cela dans ma chair, ce sont des postulats passionnants à explorer et à libérer pour aller mieux et vivre notre vie enfin libérés de ces mémoires transgénérationnelles meurtries.
Car elles font partie de notre histoire, mais elles ne sont pas notre vie présente et pourtant, elles provoquent encore des résonances.
Vous êtes le fruit d’une histoire humaine venant du fond des âges et qui se perpétue depuis l’aube de l’humanité…
Un proverbe africain dit : « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient ».
Au-delà de vos propres blessures émotionnelles biographiques (votre vécu), il y en a d’autres parfois inconscientes qui viennent alourdir votre sac et amplifient vos réactions dès lors qu’elles font écho avec votre vécu dans cette vie.
Ces blessures peuvent venir de vos ancêtres et parfois même de vos vies antérieures (mémoires karmiques) qui vous ont laissé des schémas non résolus, des croyances, des traumatismes que vous pouvez retrouver dans votre vie actuelle afin de les dépasser, de vous libérer du cycle de répétition et d’évoluer.
Il n’est pas rare que ces blessures tant familiales que karmiques soient du même registre (tiens comme par hasard, histoire d’en rajouter une couche) et se répondent pour mieux se faire entendre et vous faire progresser…
Il m’arrive de tomber sur des mémoires karmiques ou familiales lors d’un soin chamanique mais parfois en thérapie PEAT !
Il est donc intéressant de voir que nous pouvons aborder la problématique de vos émotions de bien des façons :
- en thérapie avec la méthode PEAT,
- par le biais de la libération transgénérationnelle et épigénétique,
- mais aussi grâce à des régressions dans les vies antérieures
- ou encore par les soins chamaniques.
Donc si vous souffrez de troubles émotionnels plus forts que vous, que vous puissiez les relier ou non à un événement traumatique vécu dans votre famille, Sachez qu’ils ne demandent qu’à être entendus et libérés.
C’est sur cela que je vous invite à porter votre attention…
Alors prêtez l’oreille, ressentez votre corps et vos émotions…
Que vous disent vos ancêtres ?
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