Anne-Laure souffrait d’une peur constante que son conjoint meurt. Son angoisse était inexplicable.
Son conjoint se portait bien ! Et elle n’avait aucun trauma en lien avec ce schéma dans sa vie actuelle. C’était irrationnel.
Nous partons donc de sa peur viscérale de perdre son conjoint aujourd’hui.
La séance est forte, prometteuse.
Elle est une jeune paysanne et mène une existence campagnarde plutôt heureuse.
Soudain, une fête de village, une rixe qui tourne mal, un fiancé à terre et sans vie…
Elle devient une jeune femme brisée qui ne se remariera jamais et vivra à l’écart pour le restant de ses jours…
A la libération de toutes les charges émotionnelles revécues, s’est ajoutée la plus belle : la compréhension et l’intégration que les temps ont changé.
Cela lui était arrivé à une époque où il fallait porter le deuil longtemps, où il y avait une pression religieuse et sociétale. Et elle avait été incapable de refaire sa vie.
Mais l’éventuel décès de son amoureux ne signifierait en aucun cas la fin de sa vie à Elle aujourd’hui.
Elle aurait droit au bonheur quand même et pourrait continuer à vivre. Elle le ressentait clairement.
Elle acceptait enfin cette éventualité existentielle. Et elle était enfin soulagée de ce poids et libérée de cette crainte dans sa vie actuelle.
Une douloureuse séparation
Sylvie souffrait d’un déchirement inexplicable quand elle était confrontée à l’idée qu’une mère soit séparée de son enfant.
Elle était maman, ses enfants étaient grands et avaient toujours vécu avec elle.
Mais que ce soit une scène dans un film, un agneau dans un champ qu’on séparait de sa mère, elle s’effondrait en larmes et son cœur était brisé.
Elle ne comprenait pas pourquoi elle réagissait aussi fort.
Nous partons donc de cette problématique actuelle. Sylvie est très vite plongée à l’époque de la 1ère guerre mondiale dans un pays de l’Est.
Sa mère, couturière pour confectionner des parachutes, meurt dans un bombardement alors qu’elles fuient dans la rue.
Sylvie se retrouve orpheline brutalement et est exilée loin de sa ville natale, seule et perdue. Elle aura ensuite une existence solitaire et se dévouera à son métier d’enseignante.
Suite à cette régression, Sylvie est revenue de sa vie antérieure en faisant la paix avec sa souffrance.
Les charges émotionnelles ont été libérées et soldées à son grand soulagement.
Elle a aussi compris pourquoi elle s’était sentie bizarrement abandonnée par sa mère dans sa vie présente, sans que cela soit justifié, mais également d’où venait son appréhension quand elle entendait des petits avions voler assez fort…
Une fin de vie dans la solitude
Marion effectuait un bilan Orientation & Sens de Vie afin de comprendre pourquoi elle était sur cette planète et ce vers quoi elle voulait aller pour se réaliser professionnellement et personnellement.
Certains clients qui effectuent un bilan de compétences, souhaitent explorer parfois une vie antérieure en lien avec leur questionnement existentiel. Afin d’éclairer leur essence spirituelle et leur chemin de vie, je les guide donc dans une régression de vie antérieure. Ce fut le cas pour Marion.
Durant cette régression, Marion a très vite plongé dans un passé riche d’enseignements.
Rapidement, nous contactons une existence rurale, heureuse, pleine de musique et en connexion avec la terre. Ce qui résonnait d’ailleurs parfaitement avec son envie actuelle de créer quelque chose en lien avec l’agriculture et de créer du lien festif parmi sa communauté.
Mais sa vie amoureuse avait été inachevée et triste. Elle était morte seule à la fin de sa vie.
Ce souvenir l’a profondément remuée et lui a fait comprendre viscéralement qu’elle ne voulait pas finir comme ça, ENCORE ! Car elle était confrontée dans sa vie présente à un conjoint qui ne voulait ni un engagement sérieux, ni fonder une famille.
Suite à cette prise de conscience, elle a clairement pris la décision de fonder un foyer et de s’en donner les moyens. De même, sa vie professionnelle a pris un nouvel élan, elle a choisi d’aller vers une nouvelle voie professionnelle authentique et en lien avec la nature.